Road trip en Nouvelle Zélande
Kia Ora !*
Déjà presque 1 mois que nous sommes rentrés, il est temps (enfin) de vous faire partager notre carnet de voyage.
A seulement 2h30 de vol de la Nouvelle Calédonie, en avant pour notre road trip en Nouvelle Zélande!!
Instant culture:
Capitale : Wellington
Monnaie : Dollar néo-zélandais (NZD) 1 NZD = 0,6 €
Langues officielles : l'anglais, le maori et la langue des signes (depuis 2006)
Décalage horaire : 12h avec la métropole (hiver)
En 13 jours, pas le temps de tout faire, pas le temps de tout voir. Nous choisissons de partir à la découverte de l'île du Nord.
La première surprise arrive vite. Il est énorme, tout neuf et tout blanc : c'est notre camping car !
Les explications en anglais sont... complexes... Et en plus il faut conduire à gauche! bon... let's go !
Rapidement, le conducteur est à l'aise...ou fait comme si. Merci la boîte automatique !
De suite, nous quittons Auckland pour partir sur la péninsule de Coromandel.
Avant de partir, j'avais 3 images de la Nouvelle Zélande : du vert, des montagnes et des moutons.
On a la confirmation dès les premiers kilomètres.
Nous découvrons de jolies petites villes pleines d'un charme british à l'ancienne. Les gens sont tranquilles, accueillants et très arrangeants.
A retenir: commencer toutes ses phrases en anglais par "I am french...". Ça aide.
Les 3 premiers jours, le ciel est grisonnant, la pluie fine et nous avons perdu 10-15 degrés par rapport à la Nouvelle Calédonie.
Alors on remet les manches longues... et les K-ways !!
petite marche vers la plage de Cathédral Coves.
Pour les amateurs du "Monde de Narnia 2", des scènes du film ont été tournées ici.
Puis direction Hot Water Beach, plage où coulent des sources d'eau chaude sous le sable. A marée basse, on peut creuser son propre spa dans le sable!
Alors on creuse, tout le monde met la main à la pâte... mais échec, eau froide !
Puis un peu plus loin des gens ont trouvé une source. En quelques instants, une foule de "creuseurs" et de baigneurs se crée.
Woodstock en pays NZ ! Ambiance Bretagne avec nuages gris et pluie fine sauf que l'eau est à 40°! Génial!
Et c'est reparti, on admire les paysages, on prend du vert pleins les yeux !
On fait une pause dans un camping avec une "Thermal Pool", l'eau est au moins 40° ! Alors qu'a l'extérieur, il fait nuit et il doit faire 10°...
Le soir, chacun retrouve son campement.
Pour les enfants, c'est en haut que ça se passe. Ils ont dormi tous les 3 dans la cabane du haut.
Et le matin, on se réchauffe comme on peut... parce que ça caille quand même (mais je vous rassure on a avait le chauffage dans le camping car).
Heureusement, papa a apporté ses bonnets!
On découvre un pays d'une propreté impressionnante. Dans les campings, les cuisines, les douches, les sanitaires sont toujours nickel. C'est bien simple, on dormirait dans les toilettes!
Et ils sont à la pointe du tri sélectif !
Au 3ème jour, nous avons compris qu'il ne fallait rien mais vraiment RIEN laisser traîner dans le camping-car.
Des portes mal fermées qui s'ouvrent, des objets qui tombent... rien de grave... mais, lorsque c'est l'appareil-photos (oublié sur le plan de travail), ça fait mal !!!
Résultat : Appareil cassé en deux !
Grrrr !
L'étape suivante parlera aux amateurs du seigneur des anneaux : nous visitons la Comté, le vrai village de Bilbo le Hobbit!
Il est où, Bilbo? Simon est un Hobbit... à quelques détails près...
On termine la visite par une bonne chope de bière dans le "green dragon" !
Puis nous descendons sur ROTORUA.
... ah au fait... on vous a pas dit ? autour de chez les Hobbits, c'est vert et il y a des moutons...
Petite pause au centre ville. Grand parc, belles aires de jeux, ambiance tranquille. On ne s'en lasse pas!
Petite ballade au bord du lac de Rotorua...
Et ici, les animaux ne sont pas sauvages !
elles sont même très disciplinées !
(regardez bien, elles sont toutes sur la même place de parking).
Ici, tout est conçu pour les camping-car. Il y a les campings traditionnels et il y a les campings du DOC (Department of conservation).
Ce sont des lieux gérés par des bénévoles, des gens du coin, qui veillent à la protection de leur coin de nature. Tout naturellement, ils viennent discuter avec les campeurs et leur expliquent leur faune, leur flore, la géologie, les volcans,...
Ces campings du DOC sont souvent très sommaires, sans point d'eau ni électricité. Mais en général, le point de vue vaut le déplacement!
Ici, le Lake Okareka.
Le matin au réveil, on ne regrette pas notre choix !
ROTORUA est une ville qu'on sent avant de voir... une odeur de soufre flotte dans l'air !
C'est une région volcanique, avec une grande activité thermale. Bref, ça fume, ça bouillonne, ça jaillit... et, comme dirait Zoé, ça sent "l’œuf pourri" !!
Et, info non négligeable, on sort les lunettes de soleil car finalement les journées deviennent belles et ensoleillées.
ROTORUA est une ville où les attractions et les activités sont nombreuses.
Nous faisons une pause luge d'été.
On monte en téléphérique, on descend en luge, on remonte en télésiège, on redescend en luge, on remonte en télésiège, on re-re-descend en téléphérique. Vous suivez ???
Non ? pas grave, quelques images :
Les grands s'éclatent autant que les petits ! Et ça réveille quelques souvenirs d'enfance...
Deuxième nuit à ROTORUA. Deuxième lac. On ne s'en lasse pas.
Cette nuit, nous dormons au bord du "Blue Lake".
Et au petit matin, on s'arrache le bonnet de papa !
Sur la route, on croise pas de mal de "trucs" bizarres:
ambiance bucheron américain
ambiance sixties
Nous arrivons ensuite au Parc Thermal Wai-O-Tapu
On y découvre des cratères, piscines d'eau de boue chaudes et froides, et des fumerolles. Les premiers tremblements volcaniques apparurent il y a très longtemps (150 000 ans) tandis que les premiers signes d'activité hydrothermale apparurent plus récemment (il y a 15 000 ans).
La zone thermale est traversée par la rivière de Wai-O-Tapu. Aucun poisson ne peut survivre dans cette rivière étant donnée la présence de composants chimiques provenant des nombreuses sources bouillonnantes de la zone.
La grande variété de couleur est complètement naturelle et elle est due aux composants chimiques.
Les couleurs prédominantes sont :
jaune soufre
orange antimoine
blanc silice
vert arsenic
rouge-brun oxyde de fer
noir soufre et carbone
violet manganèse
Bon, c'en est trop pour Lisa qui commence à avoir des hauts le cœur...
Passons à autre chose !
Partons à la découverte de la culture Maorie au village TAMAKI. Et là, je ne peux pas m'empêcher d'avoir une pensée pour Seb (il se reconnaîtra).
Les MAORIS sont les colons polynésiens débarqués il y a plus d'un millier d'années.
Nous avons participé à un powhiri , une cérémonie d’accueil maorie, régie par un protocole strict.
Elle se passe en général devant le marae , espace communautaire, qui comporte une cour, un wharenui (maison commune) et souvent d’autres bâtiments ou whare (cantine, école…). Lors de la cérémonie, un guerrier de la tribu qui reçoit pratique le wero , une danse guerrière, en faisant virevolter son taiaha (lance de guerre) pour impressionner l’autre tribu.
Il dépose ensuite sur le sol un présent rituel que le représentant de la tribu en visite accepte en signe de paix.
S’ensuit le langoureux appel des femmes, karanga , pendant lequel la tribu invitée avance vers le wharenui. Une fois les tribus rassemblées, leurs membres se saluent en pratiquant le hongi , qui consiste à presser son nez contre celui de son interlocuteur. La cérémonie terminée, les tribus entrent dans le vif du sujet, discussions (korero) ou spectacles (pour nous les touristes).
Au programme, haka (rituel guerrier). Rendu célèbre par l'équipe des All Blacks, cette danse guerrière est avant tout un défi destiné à impressionner. Les yeux écarquillés et la langue tirée vers le bas sont particulièrement significatifs. Chaque tribu possède une chorégraphie de haka qui lui est propre.
(oui, oui le mec super impressionnant en vert, c'est Patrick... le haka c'est son truc!)
Pour les femmes, c'est danses avec des poi (boules au bout d’un fil) et chants avec guitare et flûte.
Certain(e)s ont l'air plus à l'aise que d'autres... bref... passons
Arrive le moment du hangi , le repas autour du plat cuit dans des braises enfouies dans la terre, un festin important pour tous !
Hangi signifie « four creusé dans la terre », d’après le procédé de cuisson dans le sol. Cette technique traditionnelle consiste à faire cuire des aliments au fond d’un trou creusé dans le sol, sur des pierres chauffées à blanc. Une fois les pierres à la bonne température, on y dispose les paniers contenant les viandes (bœuf, mouton, volaille…), puis ceux avec les légumes (carottes, kumaras, patates, maïs). Le tout est protégé par des toiles humidifiées, puis recouvert de terre. 4 à 6h plus tard, on déterre le festin cuit à l’étouffée !
De nos jours, la cérémonie, lorsqu'elle concerne des rencontres réelles entre deux tribus maoris, ne comporte plus l'aspect guerrier et se fait en vêtements à l'européenne. Les étapes de l'entrée lente de la tribu invitée accompagnée par les chants des femmes de la tribu hôte précédent de longs discours (korero) d'introduction en maori sur les tribus respectives et la bienvenue. Seules les spectacles touristiques proposent encore la version ancestrale en costume.
Le tatouage Maori commençait dès la puberté, accompagné de beaucoup de rites et de cérémonies rituelles. Les premières menstruations, la puberté et le mariage étaient des moments où l'on marquait le corps des symboles correspondants, pour souligner l'évolution de l'individu et la soumission à de nouveaux tabous. Pour les Maoris, le tatouage est un moyen de conserver une trace et de raconter l'histoire de la personne qui le porte. Ainsi, chaque tatouage est unique.
Une belle soirée riche en échange, même si encore une fois, ça donne envie de se remettre à l'anglais pour tout comprendre !
On sort à 21h30, on met les enfants en pyjama, on les couche et on roule (bouh pas bien) jusqu'à trouver un petit coin pour s'arrêter.
Le matin, réveil à côté d'un parc...
Puis il faut reprendre la route...
Quand je vous dis qu'on s'arrache le bonnet de papa !!
Alice avec une carte?? pas d'angoisse, on a un GPS...
ça n'empêche les rencontres surprenantes:
Petite pause aux Huka Falls, des chutes spectaculaires qui déverse 200 000 litres d'eau à la seconde.
Si on vous dit "Kiwi" ? Vous pensez au fruit bien sûr. Et bien c'est aussi un animal et pas n'importe lequel pour les néo-zélandais.
Le KIWI est le symbole de la Nouvelle Zélande. Cet homonyme évoque le fruit mais également l'oiseau nocturne et taciturne qu'est le kiwi.
Les Néo-Zélandais sont fiers de cet emblème si atypique mais parfaitement représentatif, selon eux, de leur tempérament. Le kiwi appartient à la famille de l'autruche. Incapable de voler, sa présence en Nouvelle Zélande s'explique par la situation isolée de ce pays et à la rareté des mammifères prédateurs.
Puis alerte ! Zoé n'a plus de livres ! Les 7 livres de poche n'ont pas suffit à tenir le voyage.
Coup de chance, on tombe sur une sorte de brocante pour livres... MAIS pas simple de trouver un livre en français dans un pays anglophone !
Victoire quand même ! Nous en avons trouvé (que) 3 !
On longe le plus grand lac de Nouvelle Zélande, le lac Taupo (40 km de long sur 30 km de large)
avec une jolie vue sur les monts encore enneigés.
Ici, on sort tout juste de l'hiver, nous sommes au printemps. Mais le soleil est bien présent, c'est vraiment chouette !
A l'intérieur, la vie s'organise: différentes ambiances...
... à différents moments...
Le temps d'une journée, nous quittons la grande terre en bateau pour rejoindre une petite île en face d'Auckland: l'île de Waiheke.
un petit air de Belle-île en mer règne..
Petite pause "Fish and Chips". Les néo-zélandais en sont friands...
...les mouettes et les canards aussi!
Quand on vous dit qu'il y a un petit air de Bretagne ?!
Une belle journée sous le soleil !
Nous remontons plein nord vers Bay of Islands. Notre "road trip" qui touche à sa fin est quelque peu perturbé par deux jours de mauvais temps... Tant pis!
On arrive à Raglan, petite ville pleine de charme et grandes plages réputées pour les surfers. Le meilleur spot de l'île.
ça mérite bien une pause pique-nique au milieu des vaches et des mouettes.
Plus qu'une nuit, la dernière dans notre palace... une douce nuit au son des vagues...
Après beaucoup de campagne et de grands espaces, nous retournons sur le bitume d'Auckland pour y passer 2 nuits.
Ici, dans les intersections avec feux il y a un temps pour les voitures et un temps pour les piétons. Et à ce moment là, ça part dans tous les sens !
Alors cherchez Charlie !
13 jours plus tard, l'avion pour Nouméa nous attend.
Nous avons pris du vert plein les yeux, découvert de très jolis paysages, trouvé une population avec un comportement très courtois et un civisme exemplaire...
... Et J'ai eu la confirmation que je suis une quiche en anglais (moi Alice) !!! Oui parce que Patrick fut mon guide audio pendant tout ce temps. Il maîtrise !
Et les All Blacks, me direz-vous?
Au grand regret de Patrick, nous n'aurons pas eu la chance de voir un match, mais les Blacks et le rugby ne sont jamais bien loin:
...sur les avions ... dans les jeux !
Mais, je comprends, vous voulez voir des Blacks, des vrais, des durs ?!
Pas de problème:
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